jeudi 31 mai 2012

Flash back



Au milieu de la jungle (très) humide des Cameron Highlands (quelque part en Malaisie), je me suis rappelée le fil de mon itinéraire :

 - 2 mois de peinture et de yoga dans cette petite ville folklorique du Yunnan qui a marqué le début de mon périple : Dali

-  quelques jours à Kunming, en Chine toujours pour retrouver les joies d'une vie urbaine et découvrir la ville à la tropical (grands buildings et végétation luxuriante, grandes avenues et parcs immenses)

- la grouillante-pétardante Hanoi, les baies d'halong (terrestre et maritime) - un petit morceau de Vietnam bien vert

- la Thailande, son côté paradis et noix de coco avec ma semaine sur une île, son côté métropole trépidante avec Bangkok - mon gros coup de coeur

- Et puis 15 jours haut-en-couleur en Inde, l'ashram, Cochin, Pondichéry et la vie communautaire, des expériences quelques peu hors-du-commun !

- Enfin la Malaisie, infusion verveine, tranquille et apaisante :)




Récap



Bref, voilà plus de 3 mois et demi que j'ai quitté Paris, il est temps de penser à l'Europe histoire d'entamer la 2ème partie du voyage (et puis d'éviter cette fameuse mousson, elle arrive de partout !!)

Bon c'est pas pour tout de suite tout de suite mais promis, je repasse bientôt de l'autre côté du globe :)




mardi 29 mai 2012

Drôle de ville



Kuala Lumpur est une ville tranquillement étonnante avec de drôles de bestioles, comme des papillons géants...




... ou des "monorails"


ça ressemble à des grosses chenilles, le tout circulant en hauteur.

D'ailleurs il vaut mieux ne pas trop avoir le vertige dans le coin, tu te retrouves sur des ponts suspendus sans t'en rendre compte ou alors dans des sous-terrains un peu glauques, le tout pour traverser des rues type périph. Comme d'habitude je tente le trip "je marche tout droit et je vois sur quoi je tombe" mais c'est pas simple ici...




Impossible de suivre la boussole, il y a des détours partout, des chemins obligatoires autour des buildings et qui vont pas dans la bonne direction, tu ne croises pas âme qui vive... Et puis, alors que tu te crois vraiment perdue, tu retombes sur un petit quartier plein de vie et de piétons..



La tu te crois de retour dans le coeur de la ville... mais 100 m plus loin c'est à nouveau quasi désert.






Bref j'ai l'impression de marcher d'ilôts en ilôts ou dans un désert de buildings et de routes bétonnées mais les oasis en vallent vraiment la peine et le mélange  des genres rend la ville très amusante.



dimanche 27 mai 2012

Back to Western style ?



Des halls d'hotel tout propres, des gens en jeans partout, des immenses buildings... Mais serai-je revenue dans un monde tout lisse sans aspérité ?

Bon déjà il faut l'avouer, moi j'adoooore les néons donc c'est le pied :





Et en plus, un bon petit déj à la française de temps en temps ça fait du bien !






Et puis surtout, sous ses airs très occidentalisée, j'ai bien l'impression que Kuala Lumpur cache pas mal de petits trésors locaux.

Parce que sous les grands buildings il y a toute une vie de rue, je retrouve donc avec plaisir les cantines sur le trottoir et les nouilles frites.









La Malaisie c'est un grand melting pot culturel, ici vivent des Malais, des Chinois et des Indiens, on a toutes les religions, toutes les cultures, et tout a l'air de se mélanger tranquillement.




samedi 26 mai 2012

Sas




La pluie et la mousson arrivent demain, après 2 derniers jours à Pondichéry (ancienne "colonie" française), je me dirige vers de nouvelles aventures, de l'autre côté de la mer : j'attends mon vol pour la Malaisie :)


Alors que retenir de ce rapide séjour en Inde ?



Tout ce qui m'a fasciné le 1er jour bien sûr, et notamment cette lumière du soir tellement rose et tellement douce, en contraste avec le reste, tellement dur !


La vie ici n'est absolument pas toute rose, il faut se battre et ça se voit tout de suite, les enfants grandissent bien vite et le regard des plus petits est déjà fort grave. J'ai parlé dans un précédent post de la dignité des femmes qui n'ont pas la vie facile non plus (société extra-traditionnelle, taux de scolarisation ridicule, mariage arrangé et atterrissage dans une belle famille en général pas très sympa...)... Et pourtant l'Inde doit être le pays qui compte le plus de "femmes de tête" aux destins incroyables, et ça semble aussi naturel que les vaches qui se promènent dans la rue, ce n'est pas du tout une histoire de quota.




On a bien sûr en Inde un gros contraste entre de très riches et des très pauvres, là je ne vous apprends rien, mais il existe aussi entre une partie de la société très spirituelle (une multitude d'ashram, une dévotion marquée pour des gourous etc) et une autre plutôt critique qui y voit la main-mise des riches sur les plus démunis (à Pondichéry par exemple, le nombre de bâtiments rachetés par l'ashram de Sri Aurobindo (le compagnon spirituel de la "mère" d'Aurorville) est impressionnant et assez critiqué).
Dans tous les cas l'Inde a un passé spirituel incroyable et ça se sent. Ici, contrairement à la Chine, on ne rase pas tout pour faire du neuf, on garde et on ajoute. Du coup il y a des vestiges / des arbres magnifiques mais aussi un beau bordel de partout (genre au lieu d'enlever l'enseigne de la boutique précédente on va coller la sienne dessus).
Ce que j'ai vu de l'Inde c'était aussi une catastrophe naturelle, on se croirait dans une décharge à ciel ouvert. Et ça n'a pas l'air de déranger ni les habitants qui vraisemblablement jettent le plastique par la fenêtre, ni les vacanciers qui pic-niquent par dessus les déchets sans problème, ni même les vaches sacrées qui fourrent leur museau dans les tas de plastique à la recherche de nourriture. Enfin c'est dans de telles quantités qu'il va bien falloir en prendre conscience (et au moins là on le voit direct l'effet de notre mode de consommation, c'est pas caché !)





Enfin, en tous cas ce n'était pas la partie la plus relax de mon voyage, pour sûr, par contre certainement la plus intense so far !

Quant au petit Sas de décompression que je croyais trouver à l'aéroport, ce n'est finalement pas pour tout de suite, je dois passer mes 10 heures d'attente dehors (enfin 7), on ne peut entrer dans l'aéroport que 3 heures max avant son vol :D
Et quand, enfin j'ai atteint le terminal international, je me suis légèrement assoupie... Au réveil je me suis rendue compte que euh... tout le monde était en jeans... Et moi, bah en pyjama et tongs ?? Il va falloir se réacclimater mon petit !!






 

jeudi 24 mai 2012

Aurorville

 
 
La ville de l'aurore. Voilà où je viens de passer ces 2 dernières journées.

Ahhh la vie communautaire !! voilà un vieux rêve dont je parlais pas mal ces derniers temps, alors j'ai voulu jeter un oeil à cet endroit, unique en son genre : "Cette ville expérimentale a été créée, en 1968, par une Française Mirra Alfassa (Mirra Richard), plus connue sous le nom de La Mère, compagne spirituelle de Sri Aurobindo, philosophe indien. Elle a pour vocation d'être « le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités »"



"mère" comme on l'appelle ici

A première vue (et surtout à la vue du Matrumundir, un bâtiment tout doré en plein milieu, cf. post d'hier), on peut penser à un délire sectaire.

En réalité, on en est loin me semble-t-il, il n'y a aucune approche spirituelle imposée, c'est plutôt un espace de vie où se regroupent des gens qui veulent tester un autre mode de fonctionnement ("comment faire en sorte que quand j'achète une tomate je ne paie pas des bombes via la tva" m'a expliqué un résident. Pas de propriété privée, pas de circulation d'argent, on travaille pour s'épanouir et non pour gagner de l'argent et surtout on teste plein de nouveaux concepts écolo - c'est un peu un labo).

Concrètement on a l'impression d'être dans une grande forêt quelque peu aride (alors qu'il y a 40 ans c'était un grand terrain tout sec mais les travaux de reconstitution de la terre ont vraiment porté leurs fruits) avec quelques habitations de-ci de-là. Et concrètement aussi, on y fait face aux problèmes classiques de batailles de clocher / de vols ou d'aggression, mais on y vit aussi des expériences de toute sorte.

Bon perso je reste quand même un peu sur ma faim, je suis arrivée en pleine saison creuse, les Aurorvilliens sont en vacances ou cachés chez eux et je n'ai donc pas croisé grand monde (quelques discussions très sympas quand-même à "la cafet" - un resto qui ne fonctionne qu'à l'énergie solaire et qui est réservé aux résidents).

Il faut dire que j'étais une des seules à silloner la forêt sur mon vélo par cette chaleur (je crois que je n'ai jamais autant sué de toute ma vie, c'est un truc de fou, tous mes pores fonctionnent en tout cas ;)




Sinon j'ai croisé pas mal de bestioles dans ma chambre, entre les lézards qui courent de partout, les araignées évidemment, mais aussi les grenouilles (ça fait très bizarre une grenouille qui te tombe dessus quand tu fermes les rideaux de nuit, ça fait "ploutch" et puis ça reste sur ton bras parce qu'une grenouille qui a peur elle ne bouge pas...)
J'ai aussi croisé des vaches qui erraient sur la route, mais c'est très courant. La vache ici est bien sûr sacrée, on ne la mange pas et pour ceux qui ont des vaches laitières, il faut à tout prix éviter qu'elles ne meurent chez soi, sous peine de malédiction. C'est pourquoi on trouve pas mal de vaches abandonnées dans les rues. Pas d'inquiétude, elles ne meurent pas de faim : il est aussi recommandé de nourrir chaque vache que l'on voit passer sous ses fenêtres :)








mercredi 23 mai 2012

Où suis-je ?



Je me pose moi-même la question :-)

Ce qui est sûr c'est qu'il fait 40°C et que ma chambre sans clim est quand même plutôt sympa :-)


La suite au prochain épisode !

mardi 22 mai 2012

25°C

Ce matin, c'était un miracle, il ne faisait pas trop chaud, ce qui ne m'était pas arrivé depuis plus d'un mois et demi !


Et puis j'ai trouvé la technique pour être tranquille, je me suis fondue dans la masse, couverte de la tête aux pieds, ça marche !!


Voilà, j'ai pu passer la journée à mon activité favorite : marcher tout droit, découvrir de nouveaux recoins,













 la tête dans les nuages... et les fils électriques !





Bon sinon mon excursion dans les backwaters (voies fluiviales, Le truc à faire ici) a été annulée pour cause de... euh... meurtres dans le village que je devais visiter (l'ambiance n'y est donc pas au top). Bref je me console en me disant que j'y ai + ou - vécu (l'ashram était au dessus de backwaters) et puis ici c'est pas les filets de pêcheurs qui manquent !



Filets de pêche "chinois"


Vue sur les backwaters depuis l'ashram


Voilà mon séjour sur la côté Ouest se termine, je m'envole vers l'Est demain (Pondicherry :)

lundi 21 mai 2012

Fascination




Double mouvement d'attraction et de répulsion si je me souviens bien des concepts de philo appris... il y a 10 ans ! (gloups)

Dans le morceau d'Inde que je découvre (le Kerala), tout me fascine :

- déjà, le "dodelinement", il faut que j'essaie de vous filmer ce mouvement de tête incroyable, la première fois que j'ai parlé à un Indien j'ai vraiment cru qu'il était en train de se passer quelque chose de grave genre qu'il nous faisait un AVC ou un début de crise d'épilepsie : sa
tête semblait vouloir se détacher de son cou. Bon maintenant je m'y suis faite par contre je comprends toujours pas très bien ce que ça signifie (à la fois oui et non, c'est pas très clair :)

- les regards : ceux des hommes sont trop appuyés c'est dérangeant, ceux des femmes sont d'une dignité incroyable (il fait pas bon être une femme ici, on est très très loin d'une quelconque égalité - ceci dit le Kerala est un des états les + favorables aux femmes avec un taux de scolarisation dépassant les 80% vs. mois de 40% pour le pays), ceux des enfants sont hyper profonds




- la nature. Elle est à la fois vénérée (on ne coupe pas les arbres car ils sont sacrés d'où des spécimens MAGNIFIQUES) et bousillée (des détritus en plastique jonchent le sol, absolument partout !)





- la nourriture. Les plats ont souvent une apparence peu avenante (genre marron, genre de la bouillie avec des grumeaux) mais les saveurs sont extraordinaires, la multitude d'épices utilisés donne à chaque plat un goût unique.


Masala Chai (thé au lait aux épices)


- La culture. Tout semble "too much" (les couleurs, les sons, les danses) mais en même temps
ça fonctionne, ça prend aux tripes comme on dit



Séance de maquillage avant le spectacle de Kathakali (théâtre dansé) que j'ai vu ce soir
- et enfin, la lumière. Celle du soir elle n'est pas jaune comme chez nous, elle est rose !



dimanche 20 mai 2012

De derrière les barreaux





wouaaa 6 jours dans un Ashram... et j'ai survécu ! ;)
Je m'étais même presque attachée à ma petite cellule du 10ème étage et à tous mes compagnons mais bon... il fallait bien partir un jour.. Et puis il faut dire que j'avais bien besoin d'un peu d'air (au propre comme au figuré :).

J'ai donc eu la chance de passer quelques jour dans cet ashram en présence du guru, Amma, et c'est vraiment quelque chose d'incroyable. Non pas l'aspect divin du personnage, personnellement j'ai pas senti grand chose, mais l'effervescence que chacun de ses gestes provoque. On entend "Amma est au temple!!!", et zouuum 2000 personnes courrent pour l'apercevoir. C'est qu'ici elle est considérée comme l'incarnation du divin.
(pour essayer de comprendre le truc, me suis imaginé à un concert de Pete Doherty - oui oui la comparaison n'est pas très heureuse mais j'avais besoin de repères :) - bref imaginons qu'il soit dans le temple d'à côté et qu'en plus il donne des free hugs, pour sûr j'irais en courant).

En tout cas j'ai vécu là-bas quelques moments de grâce, notamment pendant les chants sacrés (Bhajan) avec une énergie de dingue - 2000 personnes qui chantent la même note sur fond de percussions et en sanskrit, ça laisse pas indifférent.
J'ai rencontré des gens extra mais également pas mal de specimens tres corsés (les western residents) qui vivent la-bas à l'année, dirigent les opérations, et te font chier parce qu'il reste une micro-particule de poussière sur l'angle de la table que tu viens d'astiquer consciencieusement pour ton seva (le service volontaire obligatoire).

Enfin voilà, la tête (euh pardon, "le coeur") plein d'annecdotes et de souvenirs, j'ai quitté ces bareaux pour vite en retrouver de nouveaux...



Le train ici c'est euh... indescriptible / inexplicable / inexprimable !
J'avais bien révisé mon routard, réussi à acheter mon ticket, à trouver le bon train et même Le wagon pour femmes... 
Mais ce que j'avais pas anticipé c'est qu'il serait complètement plein (1 wagon pour femme pour 20 wagons pour homme..) J'étais donc encore sur le quai quand le train a démarré... alors j'ai couru jusqu'à trouver un espace où sauter (ça démarre lentement ici c'est fait exprès).
Sauvée ? Euh... Et là j'ai levé les yeux, et là j'ai eu l'impression d'être comme une antilope paumée au milieu d'un troupeau de lions certes un peu assomés par la chaleur, tous ces monsieurs me regardaient très bizarrement, a priori je n'étais pas à ma place. J'ai donc passé 2h30, debout collée à mes sacs, entre les portes ouvertes du train, et les chiottes.
Il faut s'imaginer dans le rer A à l'heure de pointe, par 40°C, avec en + des gens jusque dans les portes bagages, une bonne odeur d'urine et personne qui annonce le nom de la gare :)
La grosse différence quand même : personne ne s'envoie de mauvaises ondes, c'est hyper étonnant vu les conditions de voyage et le fait que tout le monde écrase littéralement tout le monde dès qu'il veut passer dans le wagon (pour aller pisser ou sortir du train).
A l'arrivée (sans encombre, tout s'est bien passé :) j'étais lessivée alors j'ai pris un rickshaw (les tuk-tuks locaux) pour rejoindre mon auberge mais le mec m'a posée n'importe où (genre à l'opposé)... Wouaaa !


Bon j'ai fini par arriver à Fort-cochin, dans mon auberge de jeunesse et là c'est grand bonheur : dans mon dortoir, y a des lits, la clim, et apparemment pas trop de bestioles... Yeaaah !




mercredi 16 mai 2012

Deroutant






Après un  périple quelque peu éreintant (j'ai failli rater ma correspondance à Bombay, ai fini par prendre l'avion avec tous mes sacs sur le dos, tout est finallement passé au contrôle de sécurité sans problème - contrôle de sécurité non mixte d'ailleurs ça fait bizarre, 1 file pour les nanas, 4 files pour les hommes ; après ça je me suis tapé 4 heures de route pour faire 160 km autant dire que l'état de la chaussée était très mauvais avec des motos / tuk-tuk dans tous les sens...), je suis arrivée au fin fond du Kerala (pointe Sud de l'Inde) et me suis arrêtée pour quelques jours dans un ashram ( ermitages retirés dans la nature, dans la forêt ou la montagne, où les sages vivaient dans la paix et la tranquillité, loin de l'agitation du monde, ils disent chez wiki).


Mais comment ai-je atterri là ?! Et bien beaucoup de voyageurs croisés en route m'ont parlé de l'Inde comme une expérience forte et certains revenaient de cet ashram en particulier, dont je connaissais le nom, voilà qui a suffit à réorienter mon itinéraire, après tout il suffisait de traverser la mer, c'était l'occasion ou jamais !
Et c'est comment la vie dans un ashram ? euh... bizarre !
- Confort très très rudimentaire (fins matelas à même le sol, toilettes turques, pas d'eau chaude pas de clim (et la nuit il fait très chaud), je partage la chambre avec 2 filles mais aussi des pigeons de passage, des lézards jaunes, arraignées, moustiques et compagnie) mais pour 1,8 € la nuit je ne m'attendais pas non plus à un 4**** et puis j'ai l'impression de vivre à l'indienne ;)
- Des gens tout de blanc vêtus (moi j'ai acheté un "pyjama" d'occas à 0,50cts bleu clair), ça passe) pas forcément si peace & love que ça (j'en ai déjà vu se fritter pour avoir une meilleure place :)



- la vénération de celle qui a construit l'ashram (Amma), tout le monde me demande "mais comment t'as su ?!" Moi "euh, quoi ?". En fait elle va faire une cérémonie particulière demain et ce n'était pas prévu...

et sinon je suis de vaisselle tous les soirs ;)

Voilà en tout cas de quoi vivre une nouvelle aventure ! 



Pas de post pour les prochains jours (3 ordi pour 3000 personnes, pas de wifi, autant dire que ce n'est pas pratique et photos interdites - mais j'ai un peu triché, le Kérala c'est vraiment une belle région et du 10ème étage de mon HLM rose j'ai une très belle vue)


lundi 14 mai 2012

Comme un poisson dans l'eau





Après 10 jours à Bangkok, je m'y sens comme à la maison.
Il faut dire que j'ai bien quadrillé la ville -tous les quartiers y sont passés, les filles m'appellent "the tour guide" parce que je file des tuyaux aux nouveaux : Où prendre un verre ? Pourquoi il y a des petits temples partout? Qu'est ce qu'il faut voir en priorité ? Comment on prend le bateau
comment on prend le métro & co ? :)

J'adore le skytrain, très très efficace les transports ici

Je me suis aussi complètement remise à la nourriture locale (après il faut bien le dire un petit ras-le-bol des nouilles / riz frits aux légumes et 2-3 jours à base de Filet-o-fish de chez Mac do :)



Pad Thaï, Le plat national, à base de pâtes de riz frites (elles sont dessous)




Aujourd'hui j'ai donc fini mon tour de Bangkok en allant marcher du côté de Sukumvit (Bangkok Est - c'était surtout pour récupérer mon visa :)






J'ai découvert la filature de la soie : dans ces petits cocons jaunes il y a des vers à soie (qui ont produit tout ça), mis dans l'eau bouillante les petits cocons se dévident et on en réunit plusieurs pour faire un fil (ça se colle en refroidissant)...





Et j'ai préparé mon départ ! C'est pour demain (il faut bien changer de bocal de temps en temps :)
Le visa, c'est bon, le colis pour alléger mon sac, c'est bon...






Je suis fin-prête pour ma prochaine destination... l'Inde ! Le Kérala plus exactement, pointe Sud du pays, côté Ouest.
















dimanche 13 mai 2012

Bangkok, la "Venise de l'Est" ?




C'est par bouche-à-oreille que j'ai pu rencontrer Wanchai.
2 de mes roomates ont été séduites par le concept : une balade dans les khlongs (canaux) avec un local et m'ont accompagnée au bout du monde (quelque part au Sud ouest de Bangkok) pour monter avec lui sur un petit bateau "longue queue".




"Bangkok était jadis entièrement quadrillée de khlongs, qui lui valaient le surnom de «Venise de l'Est». Ils servaient pour le transport, le commerce (marchés flottants) et aussi d'égouts. Aujourd'hui, la plupart ont été comblés et transformés en rues, bien que Thonburi (à l'ouest de la Chao Phraya) conserve quelques-uns des principaux."
Et ben après 4 heures de balade, je peux vous dire que c'est encore une réalité cette vie sur les canaux, mais il est vrai qu'il faut oser s'enfoncer dans le labyrinthe (mieux vaut bien connaitre le coin il n'y a aucun panneau sur l'eau :) et avoir un peu de temps.

En tous cas, on a croisé :

- des champs de lotus




- des bonzes qui prennent l'eau


- des fils électriques- des thaïs qui font coucou (pas beaucoup de touristes dans le coin :)




- des marchés flottant ou sur ponton (on est dimanche)






- des temples partout

- des jaunes d'oeufs bien bien cuits dans mon riz (je croyais que c'était des abricots secs)



Les petits morceaux oranges en arrière plan... peux vous dire que je m'en rappelle encore. humm...